Jour de fin du ramadan, une mère et ses filles sont installées sur la corniche de Tripoli, profitant de ce jour de fête pour fumer un narguilé. Il existe une différence notable entre les femmes rencontrées dans le vieux souk et les quartiers "modernes": plus ouvertes, surtout plus libres car, dans certains cas moins influencées par les décisions de leur mari.
Raïssa au centre a 17 ans, elle étudie au lycée franco-libanais de Beyrouth, elle parle pour sa famille lorsque la question du voile est abordée : « Nous portons le voile depuis l’âge de 9 ans car c’est important pour nos parents et l’image de la famille. A la fin de mes études j’aimerai voyager, découvrir l’Europe. Lorsque je partirais j’ôterai le voile pour ne pas être pointée du doigt mais ici je préfère le garder, il fait partie intégrante de mon identité ».
Raïssa au centre a 17 ans, elle étudie au lycée franco-libanais de Beyrouth, elle parle pour sa famille lorsque la question du voile est abordée : « Nous portons le voile depuis l’âge de 9 ans car c’est important pour nos parents et l’image de la famille. A la fin de mes études j’aimerai voyager, découvrir l’Europe. Lorsque je partirais j’ôterai le voile pour ne pas être pointée du doigt mais ici je préfère le garder, il fait partie intégrante de mon identité ».
A l’aparté Raïssa avoue être de confession sunnite mais peu pratiquante, à l’inverse de son père qui est un homme pieux plutôt conservateur. Il insiste sur le port du voile et le respect des coutumes néanmoins il leur laisse beaucoup de libertés. Selon Raïssa, au sein de la communauté sunnite et surtout ici à Tripoli, c’est l’image extérieure de la famille qui importe le plus.
Corniche, Tripoli, nord-ouest du Liban