Les pionniers de cette culture sont leurs grands-parents, arrivés de Charente-Maritime à la fin des années 50, ils sont venus s’installer ici, rapidement témoins d’une croissance vertigineuse des coquillages. Ils récoltaient à la main, en contrôlant l’évolution naturelle des moules.
Aujourd’hui, racontait un ouvrier, « nous ne pourrions plus revenir à cette pratique traditionnelle, la quête de profit est plus importante que le respect de l’environnement, d’où cette stratégie productive de générer de gros volumes ». En effet en l’espace de vingt ans Le Vivier-sur-Mer a vu disparaître la moitié des producteurs, ils sont aujourd’hui une cinquantaine à se partager la baie.